Le Sud-Manche, un cadre géo-historique cohérent
Par le groupe de
travail «attractivité du territoire»
Le « Sud-Manche » est une commodité de langage pour désigner le
territoire correspondant à l’arrondissement d’Avranches (sous-préfecture) ainsi
qu’à la récente circonscription législative de Granville-Avranches.
Depuis 2002, cet espace forme officiellement le «
Pays de la Baie du Mont Saint-Michel », constitué de 184 communes soit 18
cantons dont une « commune-canton » ou encore de 17 communautés de communes :
il s’agit des cantons de Bréhal, Granville, La Haye Pesnel, Villedieu les
Poêles, Sartilly, Avranches, Ducey, Brécey, Isigny le Buat, Saint-Pois,
Sourdeval, Barenton, Juvigny le Tertre, Mortain, Le Teilleul, Saint-Hilaire du
Harcouët, Saint-James et Pontorson.
Le « Sud-Manche », est constitué de deux pays historiques : l’Avranchin
et le Mortainais, encore appelé Val de Mortain depuis le Moyen Âge.
Le « Sud-Manche » correspond à deux entités administratives très
anciennes, l’une ecclésiastique et l’autre civile, c’est-à-dire l’ancien
diocèse d’Avranches et le comté de Mortain. Avranches fut pendant un millénaire
et demi la capitale épiscopale de ce territoire et Mortain en abrita le siège
comtal dès l’avènement de Guillame le Conquérant.
Constats
a. Le « Sud-Manche », potentiels et objectifs : une identité
à révéler…
Les potentiels :
Le « Sud-Manche » de l’Avranchin ou du Mortainais agrandi aux cantons de
Granville, Bréhal et Villedieu fait partie d’un ensemble « géo-historique »
exceptionnel par sa qualité, sa densité et sa stabilité : la Normandie.
Le nom Normandie est non seulement celui d’un territoire, mais aussi une
image de marque dont la notoriété est internationale. Sur l’ensemble des cinq
départements normands, on trouve déjà cinq sites ou objets classés sur la liste
du Patrimoine mondial de l’UNESCO (Tapisserie de Bayeux ; dentelle d’Alençon;
Ville du Havre; La Hougue et Tatihou ; le Mont Saint-Michel et sa baie) et
trois autres sites font l’objet d’une candidature sérieuse : Etretat ; les
boucles de la Seine et les plages du Débarquement soit un total de huit sites
ou objets ayant ou pouvant avoir le
label UNESCO en Normandie.
Des éléments forts :
• Le « Sud-Manche » a sur son territoire le 3ème monument
historique le plus visité de France avec
2,5 millions de visiteurs par an sur le site et l’abbaye du Mont Saint
Michel.
• La bibliothèque municipale d’Avranches conserve 200 manuscrits
provenant tous de l’ancienne abbaye du Mont St Michel : c’est l’une des plus
belles collections de manuscrits médiévaux des bibliothèques françaises mise en valeur par l’excellente muséographie
du Scriptorial.
• Le Sud-Manche c’est aussi le patrimoine maritime et l’activité
portuaire et balnéaire de Granville : ouverte sur les îles anglo-normandes et
l’écrin marin des îles Chausey, cette
cité de tradition corsaire, de grande pêche, et préservée des destructions de
1944 (ZPPUAP déjà existante pour la haute ville) accueille des vieux gréements
: la « bisquine » mais aussi le « Marité » dernière goélette terreneuva encore
à flot.
La « Monaco du Nord » organise aussi chaque année l’un des plus anciens
carnavals de France et c’est enfin trois musées aux riches collections dont
celles de la villa d’enfance du couturier mondialement connu Christian Dior.
• Le Sud-Manche, c’est aussi Villedieu-les-Poêles, petite ville fondée à
l’époque anglo-normande comme centre métallurgique important dans le cadre de
l’économie de l’étain de la Cornouaille anglaise alors contrôlée par les moines
du Mont. Cette petite ville préservée des destructions de la dernière guerre
est encore rassemblée autour d’une église dépendant autrefois de l’ordre de
Malte. La localité est déjà labellisée « ville d’artisanat d’art » puisque s’y
perpétue la tradition de l’art du cuivre et campanaire (maison Cornille-Havard
) qui devrait faire prochainement l’objet d’une belle présentation
muséographique.
• Le Sud-Manche, c’est aussi l’abbaye restaurée de la Lucerne d’Outremer
qui attire 39000 visiteurs annuels ; c’est aussi Mortain avec un site naturel
en belvédère sur la baie du Mont
Saint-Michel, le futur centre culturel de l’abbaye blanche, et la belle
architecture de la collégiale Saint-Evroult. C’est aussi la mise en valeur des
ruines de l’abbaye de Savigny, les foires et marchés de Saint Hilaire, les
châteaux de Saint-James et de Ducey , 22 « villages-patrimoines » et des
dizaines de manoirs ou belles demeures
avec leurs parcs et jardins préservés proposant gîtes et chambres d’hôtes. Ce
sont enfin les lieux de mémoire du Débarquement de 1944 ( « la percée d’Avranches
» ; les cimetières militaires de Saint-James et de Mont-de-Huisnes).
• Le Sud-Manche, c’est dans la plupart des cas, des paysages encore
authentiques (15 sites classés au titre de la loi de 1930), un bocage encore
largement préservé des excès de l’agriculture intensive, des sites naturels
nombreux (les traversées pédestres de la baie du Mont St Michel ; forêts ;
fleuves et rivières ; cascades et rochers ; les sentiers des « chemins montois »; voies vertes ; lacs
…) qui permettraient un large développement du tourisme vert, des sports de nature
et de l’agriculture labellisée et biologique.
• Le Sud-Manche, c’est aussi une économie locale dynamique en raison du
poids du secteur du tourisme mais aussi
en raison d’une production d’une grande qualité ou d’une grande typicité, issue
de l’industrie locale riche de PME,
ayant pour certaines d’entre elles une renommée internationale; de
l’agriculture, de l’élevage ou de la mer (des AOC ou des IGP pour les agneaux
de pré- salé ou de pays; les bovins et
les volailles ; les cidres et poirés du bocage; légumes des polders du Mont
Saint- Michel bientôt un label pour le homard de Chausey ); confection textile de la marque «
Saint-James »; dinanderie et cloches de Villedieu ; marine de plaisance à
Granville ; granitiers de St Michel de
Montjoie ; l’usine coopérative Acome à
Mortain ; la menuiserie haut de gamme Rémi James à Saint-Laurent de Cuves,
etc.)
• Le Sud-Manche, c’est enfin et surtout, une société humaine dynamique et
solidaire avec un tissu associatif serré qui propose de nombreux services à la
population. Ce sont aussi de nombreuses initiatives culturelles portées par des
associations (festivals ou rendez-vous artistiques et sportifs) avec de
nombreuses expériences qui mettent en valeur les problématiques et les
caractéristiques du territoire.
b. Une identité à révéler : faire du Sud-Manche le Pays du Mont St Michel :
Le syndicat mixte du « Pays de la baie du Mont St Michel » existe déjà
mais il ne semble pas avoir perçu un enjeu essentiel pour le Sud-Manche :
réintégrer le Mont au sein de son territoire historique, le Sud-Manche ; ce
Sud-Manche qu’il serait judicieux d’ériger en véritable « pays du Mont
Saint-Michel ».
La mise en avant de cette appellation « Pays du Mont Saint-Michel »
permettrait de revendiquer culturellement et touristiquement l’image de la
merveille de l’Occident en permettant de nouveaux rapports de coopération plus
équilibrées avec la Bretagne voisine dont la ville de Saint-Malo est
aujourd’hui un pôle majeur.
En utilisant le Mont Saint-Michel comme une figure de proue, celle du
pays historique dont il est issu, et puisqu’il faudra communiquer différemment
après l’achèvement des travaux du rétablissement du caractère maritime, la
création d’un Pays d’art et d’histoire du Pays Mont Saint-Michel pourrait être
une opportunité nouvelle pour notre Sud-Manche à la recherche d’un nouveau
souffle.
Propositions :
De l’opportunité de créer un pays d’art et d’histoire du Pays
du Mont Saint-Michel
a. Le label pays d’art et d’histoire ; qu’est-ce que c’est ?
Le ministère de la Culture et de la Communication assure depuis 1985,
dans le cadre d’un partenariat avec les collectivités territoriales, la mise en
œuvre d’une politique de valorisation du patrimoine et de sensibilisation à
l’architecture, concrétisée par l’attribution du label “Ville ou Pays d’art et
d’histoire”.
Le label “ Ville ou Pays d’art et d’histoire ”, déposé à l’Institut
national de la propriété industrielle (INPI), qualifie des territoires,
communes ou regroupements de communes qui, conscients des enjeux que représente
l’appropriation de leur architecture et de leur patrimoine par les habitants,
s’engagent dans une démarche active de connaissance, de conservation, de
médiation et de soutien et à la qualité architecturale et du cadre de vie. Le
terme de patrimoine doit être entendu dans son acception la plus large,
puisqu’il concerne aussi bien l’ensemble du patrimoine bâti de la ville que les
patrimoines naturel, industriel, maritime, ainsi que la mémoire des habitants.
Il s’agit donc d’intégrer dans la démarche tous les éléments qui contribuent à
l’identité d’une ville ou d’un pays riche de son passé et fort de son
dynamisme.
Cette démarche volontaire se traduit par la signature d’une convention «
pays d’art et d’histoire », élaborée dans une concertation étroite entre le ministère de la Culture et de la Communication
(directions régionales des affaires culturelles et direction générale des
patrimoines) et les collectivités territoriales. Elle définit des objectifs
précis et comporte un volet financier.
En outre, les villes et pays d’art et d’histoire constituent un réseau
national qui permet l’échange des expériences les plus innovantes.
b. Inscription du projet « Ville ou Pays d’art et d’histoire
« au sein de la politique publique locale
Ce projet repose sur un dispositif transversal à l’action du territoire
pour mieux accompagner les décideurs et les agents publics, mais aussi
l’ensemble des acteurs locaux qui participent à la valorisation du patrimoine
et à l’élaboration du cadre de vie.
La politique des Villes et Pays d’art et d’histoire concerne en effet de
nombreux domaines de compétences comme l’action culturelle, l’action éducative,
l’habitat, l’urbanisme et les services techniques, le développement durable, le
tourisme, etc. Aussi les objectifs de la convention inscrivent-ils le projet «
art et histoire » dans un projet global de territoire.
La
sensibilisation des publics à l’architecture, au patrimoine et au paysage
La volonté de sensibiliser les habitants à l’architecture, au patrimoine,
à l’urbanisme et au paysage doit les conduire à se considérer comme acteurs de
leur cadre de vie.
La qualité architecturale et paysagère est un enjeu de
société et doit pouvoir être largement débattu localement. Cette appropriation
des habitants, témoignage de maturité de la démocratie locale, sera encouragée.
Quelques pistes…
Ce volet va de pair avec la volonté partagée de mettre en valeur et
protéger durablement les sites naturels et les sites patrimoniaux du
sud-Manche. L’exemple récent de l’opposition aux éoliennes affirme le désir de
sanctuariser visuellement le Mont Saint-Michel et sa baie en mettant en œuvre
les préconisations de l’UNESCO concernant les implantations d’éoliennes
terrestres.
De la même manière, une labellisation du territoire aurait permis
d’exiger de Réseau Terrestre d’Electricité (RTE) un véritable plan
d’accompagnement de la Ligne Très Haute Tension « Cotentin-Maine » en renégociant les moyens dédiés, en exigeant
une vraie étude d’impact les secteurs paysagers et les habitats les plus
sensibles.
La prise en compte de l’architecture vernaculaire sud-manchoise pourrait
permettre de créer un parc immobilier à loyer modéré en zone rurale en
réhabilitant le patrimoine ancien ou traditionnel bâti, actuellement très
menacé.
c. Les objectifs de la convention :
Sensibiliser les habitants à leur cadre de vie et inciter à un tourisme
de qualité
Considérant que les habitants sont les premiers ambassadeurs de leur
ville ou pays, des visites et conférences à thème sont programmées à leur
attention en fonction de la spécificité et de l’actualité du patrimoine, de
l’urbanisme et de l’architecture.
Des actions spécifiques pour la population dont celle des zones rurales
enclavées, sont mises en place pour créer un sentiment d’appartenance à une
communauté, pour l’inciter à préserver le patrimoine et à mieux comprendre les
enjeux du développement en milieu rural ou urbain et paysager.
Certaines formes de sensibilisation sont privilégiées à l’intention des
personnels des services d’urbanisme, d’accueil des offices de tourisme et des
mairies, hôteliers et restaurateurs, propriétaires de gîtes, taxis...
Agir pour rétablir la qualité des eaux des rivières et fleuves dans la
logique de la généralisation des SAGE
Valoriser les déchets ménagers et les effluents agricoles (intensifier le
tri sélectif, méthanisation).
Créer de nombreux produits touristiques intégrés « Mont Saint-Michel,
Scriptorial, abbayes de Mortain, de la Lucerne et de Savigny… »
Initier le jeune public à l’architecture, au patrimoine et à l’urbanisme
et à la lecture des paysages afin de créer un véritable ancrage affectif de
cette partie de la population sur son territoire (à ce sujet, les services
éducatifs de l’architecture et du patrimoine sont une priorité des conventions.
Ils sont coordonnés par l’animateur de l’architecture et du patrimoine et
fonctionnent toute l’année dans un lieu spécifique ou en divers points du
territoire. Ces ateliers accueillent les élèves de la maternelle à la
terminale, en temps et hors temps scolaire).
d. Présenter la ville ou le pays dans un Centre
d’interprétation de l’architecture et du patrimoine, le CIAP
Outre la mise en place des visites-découvertes, la convention préconise
la création d’un centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine
(CIAP), outil de référence présentant de manière didactique l’architecture et
le patrimoine de la ville ou du pays. L’exposition principale est un point
d’accueil des visiteurs, de rencontre pour les habitants et un support
pédagogique pour les jeunes.
Véritable équipement de proximité, cet espace est également un lieu de
ressources et de débat pour la population, propre à la présentation de
l’histoire mais aussi à celle des projets d’aménagement contemporains. Créé en
articulation avec les autres équipements culturels de la collectivité (musée,
médiathèque, centre d’urbanisme, etc.), il contribue à compléter l’aménagement
culturel du territoire.
La convention encourage aussi la réalisation de documents d’information
et de promotion dans le respect de la charte graphique identifiant le réseau
sur le territoire national.
Le CIAP du pays du Mont Saint-Michel pourrait être installé au château du
logis à Brécey ; au prieuré d’Ardevon ou dans tout autre lieu emblématique du
Pays.
De la même façon, un Office de Tourisme de Pays devrait être créé afin
d’orchestrer efficacement l’ensemble des initiatives locales et ainsi éviter
l’éparpillement.
e. Les moyens
La mise en œuvre de ces actions nécessite la création d’un service
d’animation de l’architecture et du patrimoine. A sa tête, un animateur de
l’architecture et du patrimoine recruté par concours, travaille en relation
avec des guides-conférenciers agréés par le ministère de la Culture et les
structures culturelles et touristiques locales.
Les actions sont conduites avec le concours d’intervenants multiples :
directions régionales des affaires culturelles, services départementaux de
l’architecture et du patrimoine, services des archives départementales et
municipales, Education nationale, écoles d’architecture et universités,
conservateurs des musées, offices du tourisme, autres lieux de diffusion de
l’architecture... Une commission de coordination, présidée par le(s) maire(s),
les réunit régulièrement pour évaluer les actions menées et décider de celles à
engager.
Le ministère de la Culture et de la Communication apporte un soutien aux
collectivités locales. Celui-ci est à la fois spécifique au territoire concerné
et commun à l’ensemble des Villes et Pays d’art et d’histoire. Outre un
accompagnement financier pendant les cinq premières années de la convention, il
se traduit par des formations à l’intention des animateurs de l’architecture et
du patrimoine et des guides-conférenciers, un appui à la réalisation de
documents d’information, d’expositions et d’outils pédagogiques
Une publication nationale « Echanges et Patrimoine « développe une
thématique et relate les expériences régionales et locales.
f. Quelques projets envisageables dans le cadre d’un pays du Mont Saint-Michel :
• Créer en divers endroits du pays (Avranches, Mortain, la Lucerne, etc…)
un festival international de musique médiévale et polyphonique, au plus près de la
date de la Saint-Michel (le 29 septembre) avec résidence d’artistes et
ensembles spécialisés (ex : l’ensemble vocal « De Caelis » originaire de la
région). Ce festival, unique en son genre et surtout sans équivalent pour
l’instant dans l’Ouest de la France, pourrait gagner une audience nationale.
Plus largement, il faudrait enfin un partenariat culturel visant à valoriser le
patrimoine médiéval du Mont et celui des autres sites déjà cités.
• Créer des partenariats spécifiques avec le Centre des Monuments
Nationaux (CMN) pour une mise à disposition temporaire des salles de l’abbaye
aux collectivités territoriales membres du « pays du Mont Saint Michel » dans
le but de faire connaître aux visiteurs le Mont St Michel et son territoire.
• Associer les villes du « Sud Manche » à un réseau des villes
patrimoniales de Normandie avec Avranches, Granville, Villedieu, Mortain et Saint-James associées à Bayeux
(tapisserie), Caen (château ducal, abbayes aux Hommes et aux Dames), Falaise
(château), Coutances (cathédrale), Cherbourg (port et cité de la Mer) etc.
• Au-delà du département de la Manche, c’est finalement l’histoire de
toute la Normandie qu’il faut valoriser en s’appuyant sur la richesse
patrimoniale de ses villes. (On peut s’inspirer de ce qui a déjà été fait pour
la mise en réseau des abbayes normandes ou des jardins et parcs de Normandie).
• Créer des maisons du « Pays du Mont St Michel » à Avranches, Mortain, Granville, Saint-James,
Villedieu… ou aménager dans les offices de tourisme un espace dédié ainsi que
sur les aires de service de L’A84.
• Mettre en réseau les quatre « perles » du Sud Manche : Patrimoine
maritime à Granville ; Artisanat d’art à Villedieu ; Manuscrits du Mont à
Avranches ; culture et histoire dans le haut bocage de Mortain.
• Mettre en place une politique
éditoriale: production de « livrets d’information » (type brochure 40 pages de
Ouest-France ou d’OREP), petites monographies sur l’histoire, la géographie
naturelle, le patrimoine, l’identité, etc.
• Créer une valise pédagogique « Pays du Mont Saint Michel » à diffuser
dans les écoles en tant que support pédagogique de découverte du patrimoine
avec un partenariat avec le Centre Départemental de Documentation Pédagogique
(CDDP) pour la mise en ligne des informations.
• Créer une salle pour les musiques actuelles (SMAC) à Mortain (avec une
programmation ouverte aux traditions orales et musicales des pays normands) en
lien avec le futur centre culturel de l’abbaye blanche et le festival des «
Papillons de nuit » de Saint-Laurent de Cuves.
• Créer des circuits de visites
thématiques (ex : « la route du cidre ») et d’activités pour le
Sud-Manche intérieur : tourisme vert, patrimoine, art et gastronomie (Mortain ;
Saint-James ; Saint-Hilaire…)
• Mettre en œuvre une politique d’accompagnement financier ou technique
des projets innovants émergeants (culture ; formation ; services ; artisanat ;
agriculture biologique ; etc.) sur le territoire du « Sud Manche » dans le
cadre du contrat de Pays avec le conseil régional.
• Mettre en place une stratégie de communication spécifique à l’échelle
du pays, en s’accordant avec les initiatives régionale (Normandie) ;
interrégionale (Bretagne ; Pays de la Loire) et nationale (Paris).
Développer,
au-delà du site actuel, un véritable portail sur la Toile « Sud-Manche, pays du
Mont Saint Michel : porte de Normandie» associé au CRT Normandie et au CDT de
la Manche avec outils pratiques pour se construire un séjour « en quelques
clics » avec versions en langues étrangères (anglais, espagnol, italien,
allemand, japonais, chinois …).